LES SAINTS VENERES A CHARROUX

Le titulaire de l’église de Charroux est Saint-Sulpice, évêque de Bourges. Il y est donc le premier saint vénéré. Dans l’autel majeur qui lui est consacré sont contenus quelques fragments de ses os.

Dans les reliquaires présentés à la vénération des fidèles, nous trouvons les reliques :

  • de la Vraie Croix (reliquaire aux anges du XIIIème siècle)
  • de Notre-Dame (reliquaire vénitien du XIVème siècle)
  • de Sainte-Radegonde, reine et moniale.

Ces trois reliquaires sont conservés au trésor de l’ancienne abbaye Saint-Sauveur de Charroux et sont la propriété du diocèse.

   - de Saint-André-Hubert-Fournet, prêtre poitevin, curé de Saint-Pierre-de-Maillé et de Sainte-Jeanne-Elisabeth-Bichier-des-Ages, fondatrice des religieuses Filles de la Croix, à La Puye.

Ce reliquaire de facture récente appartient à l’église Saint-Sulpice.

   - de Saint-Augustin, évêque d’Hippone,

Les pères desservant Charroux depuis 1921 sont Chanoines Réguliers de Saint Augustin.

   - de Sainte-Bernadette,

   - des Saints Pierre, Paul et André, apôtres,

   - de Saint-Emile,

Ces quatre reliquaires appartiennent à la communauté des Chanoines.

 

Saints de Charroux :

   - Saint-Michel, Saint-Laurent (diacre) et Sainte-Christine, représentés dans le vitrail central de l’église avec Saint-Sulpice, étaient titulaires d’églises aujourd’hui disparues,

   - Saint-Jean et Saint-Blaise étaient les protecteurs de l’aumônerie hors les murs, sur la route de Poitiers ; on retrouve quelques vestiges dans une maison privée,

   - Saint-André et Saint-Antoine avaient chacun une église à leur nom ; actuellement une rue respective leur est intitulée,

   - Saint-Jacques était le titulaire de l’hospice qui abrite désormais l’école primaire.

 

Deux vitraux de l’église Saint-Sulpice représentent Saint-Jean-Marie-Vianney, le Saint Curé d’Ars (1786-1859) et Saint-André-Hubert-Fournet, curé de Saint-Pierre-de-Maillé (1752-1834).

Deux objets sont encore chers aux yeux et aux cœurs charlois : contre un pilier à été placée une pierre de l’ancienne église abbatiale, transformée en monument de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (sept glaives transpercent son cœur) ; et un groupe sculpté de Sainte-Anne avec Marie.